En février 1960, pour répondre aux nouvelles tendances révélées à la première biennale, Dufrêne, est chargé d’une salle au salon Comparaisons. Aux cotés de Villeglé sont présentés les travaux d’un ramasseur de chiffons d’usines, des assemblagistes, une jeune croûtiste, des expressionnistes baroques et des expérimentaux travaillant l’espace et le mouvement.Ursula Girardon, courtier, est la première à vendre une affiche lacérée.
Cette même année Villeglé accompagne Dufrêne dans les studio-laboratoires de Pierre Henry. Entre eux commence une collaboration technologie/cri rythme, sous l’œil bienfaisant d’Alain Jouffroy.
En Avril, à Milan, Pierre Restany, rédige le premier manifeste du Nouveau Réalisme et organise une exposition, baptême de l’appropriation, à la galerie Appolinaire, avec Klein, Tinguely, Hains, Dufrêne, Arman et Villeglé. Six mois plus tard le 27 octobre, au domicile d’Yves Klein, aura lieu la signature de la déclaration constitutive du groupe des Nouveaux Réalistes élargi.
En décembre, Mimmo Rotella, de passage à Paris, rend visite à chacun des ravisseurs qui exposaient alors pour la première fois avec l’ensemble des Nouveaux Réalistes, dans le cadre du Festival d’avant-garde de Paris au pavillon américain de la porte de Versailles.En 1961, Villeglé prend le relais de Dufrêne au salon Comparaisons. Il gardera la responsabilité d’une salle jusqu’à sa démission en 1968. Outre les Nouveaux Rréalistes, il y invitera de jeunes pop américains et européens, des représentants parisiens de l’Arte Povere, d’autres écoles de Nice, des lettristes, le mec art, Poulet 20 NF, les objecteurs… Sa présence au sein du comité directeur de ce salon stimulera le groupe des peintres réalistes dont les sujets évoluèrent et passèrent en deux-trois ans de la nature morte dans la tradition du XVIIe aux pastiches des thèmes urbains du Nouveau Réalisme.
En 1967, lassé du conformisme des salons, il propose comme dernière expérience, en collaboration avec Jean Louis Brau, une salle hippie dans laquelle sera exposée aucune œuvre plastique. Pendant que les participants y feraient des actions, quelques projections de diapositives, rappeleraient la destination picturale du lieu.
Le 17 mai, ouverture de la galerie J qui donne lieu a son premier contrat.
De 1961 à 1963, malgré leur détermination et leur prise de position commune en faveur d’une primauté du ravir sur le faire ceux qui furent différenciés des Nouveaux Réalistes par l’appellation Affichistes furent invités paradoxalement au expositions Arts d’Assemblage, à New York, Dallas et San Francisco, puis à 50 ans de collage à Saint Etienne et Paris. Robert Ledel et Alain Jouffroy différencièrent en 1963 le collage de l’objet par une exposition germano-pratine dans une galerie éphémère.
En 1963 et 1964, Villeglé réalise une exposition personnelle dans les galeries J et Ad Libitum. Le Pr. Paul Wember, conservateur et directeur Kayser Wilhem Museum acquiert une affiche. Il fut également à l’origine du premier achat européen institutionnel pour Dufrêne et Hains.
En mai 1965, des affiches lacérées signées Mathieu, offrent à Villeglé une série thématique. L’ensemble de ces affiches fut exposé Chez Jacqueline Ranson en février sous le titre de Mathieu à Mahé.
En août commence la rédaction de Lacéré anonyme ou Urbi & Orbi.
Le 20 Octobre par l’intermédiaire de pataphysicien Noël Arnaud, il prend contact avec Léo Malet, autodidacte, ancien surréaliste et romancier créateur du « privé » Nestor Burma qui au cours des années trente, avait imaginé une certaine gamme de décollage dirigé par le confectionner psycho-atmosphériques-anamorphiques. Il était alors attributaire d’une boite de livres.
Le 9 novembre avant l’intention malicieuse d’établir le catalogue raisonné de l’œuvre de l’Oberdada Johannes Baader, Villeglé rencontre Zurich. Puis après la parution d’un article dans la revue Leonardo il rendra visite à César Domela, Raoul haussman, Herta Wesher, Poupart-Lieussou et Jefim Jef Golyschev.
Le 28 février 1969, Villeglé découvre durant la visite de Nixon à De Gaulle des inscriptions. Sur les murs d’un couloir du métro, les trois flèches de l’ancien parti socialiste, la croix de Lorraine, la croix gammée, la croix celtique inscrit dans le cercle du mouvement Jeune Nation, puis à nouveau les trois flèches pavloviennes de S. Tchakhotine indiquent graphiquement le nom du président américain.
Les 6 et 7 mai, le premier graphisme socio-politique est exposé au théâtre du Vieux Colombier lors de la manifestation Liberté de parole organisé par J-J Lebel, puis sera publié peu après par des éditeurs milanais dans une valise Nouveaux réalistes.
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