I - BIOGRAPHIE - DEBUT / 1940


Villeglé né le 27 mars 1926 à Quimper dans le Finistère (France).

En juin 1943, Villeglé découvre l’anthologie de la peinture de 1906 à nos jours de Maurice Raynal. Jusqu’à la fin de la guerre se livre sera sa principale référence sur la peinture contemporaine. Parmi les œuvres reproduites en noir et blanc, celle de Miró le déroute par sa désinvolture et son graphisme des plus légers.

C’est pendant ses premières expériences dans un cabinet d’architecture qu’il découvre une monographie et une biographie de Le Corbusier qui lui fait prendre conscience que l’urbanisme est également en plein mutation.

En février 1944, il réalise un cour séjour dans le Paris occupé, découvre les galeries parisiennes. Il est déçu par les tableaux présentés.

A son retour il lit Guignol’s band de Céline. Cette lecture le change de la littérature à la Drieu La Rochelle qui faisait florès.

En septembre il s’inscrit à la section peinture de l’école des Beaux Arts de Rennes.

Fin janvier 1947, après avoir travaillé chez un architecte de Saint Malo, il s’inscrit à l’école des Beaux Arts de Nantes. Il demeure rue du Bocage près de l’hôpital militaire qui vit le rencontre de Breton et de Vaché. Il en prends connaissance peu après en lisant l’histoire du surréalisme de Nadeau et complète en même temps ses notions de hasard objectif et écriture automatique.

En Avril il est admis à l’Ecole National des Beaux Arts (section architecture)Durant les vacances, il commence à Saint Malo la collecte d’objets trouvé : échantillon de catalogue, fil d’acier, déchets des murs de l’Atlantique, qui sans la moindre intervention d’un artiste, constituent indubitablement des objets plastiques.En décembre, il réalise avec Hains des visites systématiques des galeries parisiennes. En fin de parcours, il font la connaissance de Colette Allendy qui dirige une galerie à Auteil. Elle y présentait un ensemble d’œuvres de Arp, Magnelli, Kandinsky et Miró.Entre 1948 et 1949, Villeglé effectue de nombreux aller-retour entre Nantes et Paris. En septembre il rencontre le peintre poète Camille Bryen.En 1949, il arrache avec Hains, Ach Alma Manetro, la première affiche lacérée.

En décembre, Villeglé quitte définitivement Nantes et abandonne sans regret ses études d’architecture pour s’installer à Paris. Il décide alors de limiter sa démarche appropriative aux seules affiches lacérés.

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